jeudi 12 juillet 2012

L'anarchie pour les nuls.

Amis du jour, bonjour.
Amis du soir, bonsoir.


Hasta la victoria siempre.

Ce matin j'ai revu mon ancien collège. Dans ma tête le collège ça a toujours été une prison. La différence avec le primaire c'est qu'on le réalisait pas. Au collège je m'appliquais à respecter un minimum de règles et lois. Les gens, majoritairement, s'appliquaient à respecter un minimum les règles et lois. Cependant en ce moment plus qu'avant j'ai l'impression que, tout comme au collège ou dans la société, les gens n'en ont que faire de respecter les lois et les règles comme par exemple à Toulouse (ville de tarés, je caricature).
En période de crise les gens sont plus sensibles. Ils se disent que pour attirer l'attention sur le fait qu'il ne se sente pas en sécurité,dans cette société, il faut violer les règles et les lois (je pense notamment aux banlieues qu'on a oublié). Pour répondre à cela l'institution chargé de la sécurité de la société répond en renforçant les lois et donc les moyens pour faire respecter la paix. Dans ce cas il y a toujours plus d'amplification: les gens répliquent par plus de violence et ainsi de suite...
C'est tout à fait humain d'agir pareillement. On a peur. Quand on a peur, il y a trois réactions possibles: on fuit, on reste immobile ou on se bat et tout ça pour survivre. La réaction la plus forte est aussi la plus choisie. Cependant je suis sûr que la réponse que les gens adoptent dans ce genre de situation est tout à fait adéquate. Cela mène vers soit vers l'anarchie dans le sens où il n'y a plus de lois et de règles donc la guerre civile. La deuxième conséquence c'est le totalitarisme: la loi se fait respecter par la terreur.
En fait il ne faut pas violer les règles, il faut les briser. Etre inventif dans la manière de répondre comme la désobéissance civile.
Kiwikou le pygmé révolutionnaire.